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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 17:31
TUTEURAGE ET HAUBANAGE

 

Le tuteurage et l’haubanage sont des opérations essentielles en entreprise de jardins, principalement pour les espèces offrant un volume important (résineux, arbres d’alignement).

Un « ancrage » soigné au sol est l’assurance d’une bonne reprise et d’un développement rapide de l’arbre le mettant à l’abri des accidents culturaux (vents violents, neige, grêle, oiseaux).

 

 

      Le tuteurage

 

-          Choisir un tuteur (châtaignier, acacia) proportionné au végétal.

-          Le présenter dans le trou en maintenant l’arbre contre lui, le collet juste au niveau du sol, tracer une marque sous les premières branches et les scier.

-          L’enfoncer fermement, verticalement.

-          Planter en s’assurant de sa bonne place entre le vent dominant et le tronc.

-         Poser deux colliers en prenant soin de ne pas endommager l’écorce.

 

 

      Le haubanage

 

Un arbre ou un conifère livré en mottes ou en container ne peuvent être tuteurés sans risquer de les endommager. Un système de haubans est à prévoir.

 

-      L’arbre étant planté, attacher un collier au tronc, en le protégeant, au 2/3 de sa hauteur.

-      Enfoncer trois piquets solides à 3 m de distance, divisant la circonférence en trois parties égales (règle des 3 fois 3).

-      Leur fixer trois fils de fer, reliés au collier, en plaçant un tendeur sur chacun.

-      L’opération terminée, le végétal est parfaitement vertical et son ancrage bien tendu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 22:44

LES AMENDEMENTS ET LES ENGRAIS

 

1 – Les amendements

 

Ce sont des substances qui, incorporées au sol, vont améliorer certaines de ses caractéristiques physiques.

 

·        Terre franche

C’est une terre dont la constitution serait parfaitement équilibrée pour assurer une végétation régulière des plantes. Cette composition, est très théorique car on ne trouve pratiquement jamais ce cas.

 

Dans certaines terres, le manque d’un de ces éléments est souvent préjudiciable aux plantes. Il est possible, grâce aux amendements, de corriger (légèrement) ces sols trop perméables, trop compacts ou trop décalcifiés.

 

MANQUE D’HUMUS

Terres ne retenant ni l’eau, ni les éléments nutritifs

MANQUE D’ARGILE

Terres trop perméables, manquant de cohésion

MANQUE DE CALCAIRE

Terres peu fertiles, où l’humus se transforme mal

MANQUE DE SABLE

Terres lourdes contenant plus d’eau que d’air

 

·        Différents amendements

 

 

UTILISATIONS
Dose pour 100 m²

Fumier

Sols trop perméables

300 à 500 kg

Terreau

Sols trop perméables

800 à 1000 l.

Tourbe

Sols trop compacts

400 à 600 l.

Compost

Sols trop compacts

800 à 1000 l.

Sable de rivière

Sols trop compacts

1,5 à 3 m3

Calcaire broyé

Sols trop compacts

15 à 40 kg

Chaux magnésienne

Sols décalcifiés

20 à 30 kg

 

 

Terreau : décomposition  de feuilles et végétaux divers

Tourbe : transformation de mousses en zones marécageuses

Compost : mélange d’écorce broyée et de déchets ménagers

 

Amendements calcaires

Tangue 15 % de CaO

Trez 15 % de CaO                                  Carbonate de magnésie 40 % de CaO

Marne 25 % de CaO                               Dolomie                 43 % de CaO

Maerl 42 % de CaO                                Chaux agricole       50 % de CaO

Craie 45 % de CaO                                 Chaux magnésie     50 % de CaO

 

2 – Les engrais

 

Si la terre, véritable « garde-manger » pour les végétaux, contient tous les éléments nutritifs (N.P.K., Ca., Mg., Mn., Fe.) en quantité normale, elle s’appauvrit naturellement au fil des années (par lessivage des eaux de pluies ou d’arrosage, par blocage et surtout par absorption des plantes).

De plus, mentionnons que les « terres rapportées » lors des travaux de terrassement sont quelquefois carencées en certains éléments fertilisants.

L’apport d’une « fumure de fond » copieuse est un préalable indispensable à toute plantation. La « fumure d’entretien » assurera le développement progressif des végétaux.

 

Critères de choix

BESOINS DE LA PLANTE

Différents suivants les types de plantes ainsi le gazon « consomme » plus d’azote que les plantes à fleurs.

Dans tous les cas, la fertilisation doit être équilibrée, car il faut savoir que la croissance est toujours entravée par l’élément le plus faiblement représenté (loi du minimum)

 

 

COMPOSITION CHIMIQUE DU SOL

En sols calcaires, éviter d’apporter des scories ou de la cyanamide qui contiennent de la chaux.

En sols acides, choisir plutôt des scories que du superphosphate car elles fournissent plus de calcium.

 

 

DUREE D’ACTION

Les engrais azotés, sous forme « nitrique », sont très vite lessivés. Ils le sont moins sous forme « ammoniacale » alors que sous forme « organique ». ils demandent l’intervention de véritables transformations microbiennes.

 

 

PRIX DE L’UNITE FERTILISANTE

Les engrais « complets » sont plus onéreux que les « simples » mais contiennent les trois principales substances (N.P.K) qui sont données en kg pour 100 kg d’engrais, il faut donc ramener leur prix à celui de chacune des unités fertilisantes pour pouvoir comparer.

 

Exemple : 1 sac de 50 kg de 17.17.17 contient 8,5 kg d’azote

                                                                    8,5 kg d’acide phosphorique

                                                                    8,5 kg de potasse

                                    

 

Principaux engrais

 

-         Engrais azotés

Rôle de l’azote :

-          favorise le développement des tissus

-          puissant stimulant de la végétation

-          en excès, se traduit par une sensibilité accrue aux maladies

 

 

 

 

% N

Action

Remarques

Organiques

Sans desséché

Guano de poisson

Corne broyée

12

8

13,5

 

Prolongée

 

Ammoniacaux

Sulfate d’ammoniaque

Ammonitrate

21

33

Courte

Pour sol calcaire

Pour sol acide

Nitriques

Nitrate de poisson

Cyanamide de chaux

13

19

Coup de fouet

A la fois N et K

Pas en sol calcaire

 

Utilisations :

-           ne pas mettre de chaux au même moment que les engrais

-          l’azote nitrique ne doit pas être apporté qu’en période végétative

-          épandre sur le sol mouillé et faire suivre d’un arrosage

 

-         Engrais phosphatés

Rôle de l’acide phosphorique :

-          régulateur du développement

-          favorise le système radiculaire

-          son manque se traduit par un aoûtement tardif

 

% P2O5

Remarques

Superphosphate

Scories de déphosphoration

Super potassique

18

 

18

20

Pour sol calcaire

 

Pour sol acide

A la fois P et K

Utilisations :

-          attention ces engrais apportent tous de la chaux

-          bien retenus par le pouvoir absorbant, ils peuvent être employés à l’avance

 

-         Engrais potassiques

Rôle de la potasse :                                    

-          favorise la lignification

-          fortifie les tissus

-          accroît la résistance aux maladies

 

% K2O

Remarques

Nitrate de potasse

Patenkali

Sulfate de potasse

Super potassique

44

28

50

20

Action rapide

Pour sol calcaire

Pour sol acide

A la fois P et K

 

Utilisation :

-          bien retenus par le pouvoir absorbant, ils peuvent être appliqués à l’avance

-          sylvinite et chlorure de potasse contenant du chlore sont à éviter pour cultures sensibles

-          enfouir assez profondément car ils sont peu mobiles

 

- Engrais à action lente

 

Ce sont des engrais dont la composition ou le

traitement industriel assurent une libération

progressive des éléments fertilisants.                           TRIABON             16 8 12

Le prix d’achat, plus élevé, est compensé par        FLORANID           20 5 8

la réduction des applications sur certaines            NITROPHOSKA    15 9 19

cultures « exigeantes » (gazon en particulier).      OSMOCOTE                   divers dosages

 

Calcul de la dose

 

-      Sachant que 100 unités de potasse sont nécessaires pour implanter un hectare de gazon, quelle quantité de cet engrais titrant 50 % d’oxyde de potasse faut-il apporter pour 1500 m² ?

 

 

Pour un hectare, il faut :               Pour 1500 m², il faut :

100 kg d’engrais 50 unités        200 kg d’engrais 10 000 m²

 X kg d’engrais            100 unités      X kg d’engrais     1500 m²

 

200 kg de sulfate de potasse  

 

Epandage

 

-      il s’effectue manuellement pour les petites quantités.

-      pour les surfaces importantes, il est réalisé mécaniquement avec un « épandeur d’engrais ». Appareil composé d’une trémie et d’un système épandeur assurant une répartition très régulière.

-      les engrais azotés organiques sont apportés à l’automne ou au début du printemps, l’absorption par la plante n’étant possible qu’après leur minéralisation lente par la flore microbienne. Les ammoniacaux ont un effet immédiat et les nitriques sont dits « coup de fouet », ils seront donc appliqués en fonction des stades végétatifs.

-      les engrais phosphatés et potassiques sont retenus sur le « complexe argilo-humique », mais en terres sableuses, l’absorption étant réduite, il y a lieu de fractionner les apports. 

 

-          une bonne poignée d’engrais pèse environ 60 g.

-          sur sol sec, ne jamais apporter d’engrais aux pieds des végétaux. Il est conseillé d’arroser avant et après l’épandage pour faciliter une bonne dilution.

 

 

Important

Les grains d’engrais, en se délitant, tachent les dalles, il est sage de les balayer immédiatement

 

 

 

 

 

 

 

 

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 23:16

ENTRETIEN DES MASSIFS DE FLEURS DE SAISON

 

Ces décorations florales sont renouvelées périodiquement, en règle générale deux fois par an :

-      courant novembre pour la floraison printanière, avec des plantes bisannuelles et bulbeuses de printemps.

-      courant mai pour la floraison estivale, avec des annuelles, des bulbeuses d’été et des « plantes molles ».

 

      Réalisation du massif

 

    Préparation :

 

-      enlever les plantes défleuries

-      découper le pourtour du massif

-      bêcher en s’efforçant de bomber la partie centrale en enfouissant une bonne fumure organique. (Attention, le fumier frais brûle les bulbes : tulipes, jacinthes, etc.)

-      niveler et briser les mottes

-      ratisser soigneusement, les marques du tracé doivent être nettes

-      dessiner les tâches de couleur pour les massifs irréguliers ou le motif de mosaïculture

 

    Plantation :

 

-      commencer la plantation au centre et travailler de gauche à droite (pour un droitier) pour ne pas tirer la terre sur les plantes

-      utiliser le transplantoir sauf pour les bulbes dont le plateau doit plaquer le fond du trou (plantoir spécial)

-      borner avec les pouces et arroser au goulot

-      une bonne planche, large, permet de monter sur le massif sans le tasser

-      nettoyer le pourtour sans tirer les déchets sur la pelouse (il sera difficile de les extraire)

  

 

DISTANCES DE PLANTATION

15 cm

Bégonia

Ageratum – Plantes de mosaïculture

25 cm

Pétunia                     Myosotis                      Tulipa

Salvia                       Viola                             Hyacinthus

Tagetes                    Cineraria                      Narcissus

Anthirrinum

35 cm

Pelargonium              Fuschia                         Anthemis

60 cm

Dahlia                       Canna                            Lantana

 

      Entretien                

 

▪ Arrosage :

-      primordial pour la décoration estivale pour laquelle il sera réalisé le soir en pluie fine

-      en décoration printanière on n’irrigue qu’en cas de nécessité surtout en présence de plantes bulbeuses

▪ Paillage :

-      couvrir le sol avec du fumier pailleux ou de la tourbe pour conserver l’humidité

▪ Désherbage :

-      au printemps, biner pour éliminer les jeunes adventices

-      en été, intervenir régulièrement, manuellement pour détruire les mauvaises herbes

▪ Suppression des fleurs fanées:

-      pour avoir une floraison ininterrompue, il est souhaitable de supprimer les fleurs fanées systématiquement et de pincer les tiges pour une bonne ramification et une floraison plus abondante (Pétunia,  Muflier)

 

▪ Récupération des bulbes :

-      ils sont utilisés plusieurs années, leur arrachage doit donc intervenir à maturité (feuillage jauni).

-      pour mettre en place le décor estival (au mois de mai), on enlève prématurément les bulbes de printemps. Il est primordial de les placer en jauge (sans secouer la terre adhérente aux racines) jusqu’au dessèchement du feuillage.

 

-      les bulbes à floraison estivale sont arrachés avant les grands froids et conservés au sec dans de la tourbe.

 

 

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 23:08

ENTRETIEN DES VIVACES

 

Bien que très accommodantes, les plantes vivaces demandent des soins réguliers leur permettant d’exprimer toutes leurs potentialités décoratives.

 

1 – Interventions de printemps

 

Effectuées généralement dans le courant du mois de mars, au tout début de la reprise de végétation.

 

Travail superficiel du sol :

Effectué à la fourche-bêche entre les touffes. Permet d’aérer le sol et d’apporter la fumure (40 à 50 g d’engrais complet 15.15.15)

▪ Découpe du tour des pieds :

Limiter les touffes trop exubérantes en les coupant avec la bêche (dessin).

▪ Terreautage :

Pour rechausser les jeunes plantes, apporter un peu de tourbe ou de terreau.

▪ Division de touffes :

Pour rajeunir les vieux pieds

 

▪ Division des touffes

 

-          arracher la plante à la fourche-bêche

-          garder quelques portions possédant des bourgeons qui seront

replantés après bêchage et terreautage.

-          pour les plantes délicates, cette division est effectué

à la main ou à la serpette.

-          diviser la touffe avec la bêche en ne conservant

que les parties de la périphérie. Le centre est âgé

 

 

2 – Interventions en cours de végétation

 

▪ Arrosage

 

Irriguer les plantes régulièrement afin de leur garantir une floraison abondante.

 

▪ Tuteurage

 

Soutenir discrètement les hampes florales des plantes hautes qui risquent de se coucher sous le poids des fleurs ou l’action du vent.

 

▪ Désherbage

 

Il est forcément manuel, l’hétérogénéité des espèces rend l’utilisation des désherbants aléatoire.

 

Suppression des fleurs fanées

 

Elle garantit l’esthétique et la refloraison rapide des espèces remontantes.

 

3 – Interventions d’automne

 

▪ Nettoyage des touffes

 

A l’entrée de l’hiver, alors que les premières gelées auront détruit une partie du feuillage, couper les tiges à 10 cm au-dessus du sol. En profiter pour enlever les feuilles sèches.

 

▪ Protection contre le froid

 

Garantir avec un paillage les espèces sensibles au froid (Hébé, Lobélia)

 

▪ Division des touffes

 

Diviser à cette époque les plantes à floraison hâtive (Aubrietia, Alyssum) qui seront ainsi bien implantées et prêtes à fleurir au printemps.

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 23:01

 

ENTRETIEN DES ROSIERS

 

Leur floraison régulière et abondante est conditionnée par un entretien suivi, maintenant une végétation vigoureuse. Aucune des opérations conseillées dans ce paragraphe  ne doit être négligée pour conserver les rosiers en pleine santé.

 

        Taille

Chez le rosier, la floraison est terminale. On comprend donc que sans intervention, il va s’allonger indéfiniment, la taille a donc pour but le maintien du port et le renouvellement régulier des rameaux. La plupart fleurissent sur le bois de un an qu’il ne faut pas supprimer en hiver.

 

    Taille des rosiers buissons :

On doit distinguer les buissons remontants, des buissons non remontants.

 

      Buissons remontants

Leurs fleurs sont portées par des pousses de l’année. (Grosses fleurs ou Floribundas)

-      Intervenir pendant le repos végétatif suffisamment tôt (fin février-début mars) pour que les rameaux aient le temps de se développer avant de fleurir, mais pas trop tôt car les jeunes pousses sont gélives.

-      Suivant la vigueur, sélectionner 3 à 5 branches parmi les plus vigoureuses et les mieux placées pour former un gobelet et supprimer les autres

-      Tailler les branches conservées au dessus d’un bourgeon tourné vers l’extérieur : le cinquième pour les « nains à grosses fleurs » et le troisième pour les « floribundas » et les « polyanthas »

-      Eviter les ramifications et les fourches qui vieillissent prématurément la plante

-      Supprimer les gourmands (rejets du porte-greffe) s’il en existe

 

  Buissons remontants

Leurs fleurs sont situées sur des ramifications portées par les pousses de l’année précédente.

-     supprimer les branches les plus âgées

-     conserver intactes les branches de l’année car c’est dans leur partie supérieure qu’apparaîtront les ramifications florifères.

 

▪ Taille des rosiers arbustes :

On doit ici aussi différencier les remontants des non remontants.

 

  Arbustes remontants

Leurs fleurs sont portées par des pousses de l’année.

Leur taille s’apparente à celle des buissons, mais les rameaux conservés sont taillés plus longs, pour former une charpente.

 

  Arbustes non remontants

 

Leurs fleurs sont portées par des pousses qui se développent sur des rameaux de un, deux ou trois ans.

 

-   intervenir de suite après la floraison soit enjuin-juillet, de façon à favoriser l’émission de jeunes pousses, aptes à porter des fleurs de l’année suivante

-   conserver intactes les jeunes pousses de l’année et de l’année précédente très florifères

-   raccourcir les charpentières de deux ou trois ans, moins florifères, au 2/3 de leur longueur de façon à leur faire émettre de jeunes coursonnes

-   rabattre au pied les branches âgées de plus de 3 ans

 

▪ Taille des rosiers miniatures :

 

Elle relève tout simplement de celle des rosiers buissons remontants

 

▪ Taille des rosiers tiges et pleureurs :

 

Il faut distinguer le mode de floraison de ces deux types de rosiers. Les premiers sont des « buissons à grosses fleurs » portés par un tronc, les seconds sont des sarmenteux.

 

      Rosiers tiges

-          la taille s’exécute à la fin de l’hiver

-          le principe est identique à celui des « nains à grosses fleurs » en comparant le début de la charpente à celui du pied du rosier

-          conserver 4 à 5 branches en gobelet  et tailler au dessus du cinquième bourgeon s’il est tourné vers l’extérieur

 

       Rosiers pleureurs

-          la taille est réalisée après la floraison de façon à favoriser le départ de nouvelles pousses

-          le principe est identique à celui des sarmenteux

-          supprimer au dessus du tronc les branches les plus âgées et conserver intacts les rameaux de un et deux ans

 

  Rosiers tiges

-         la taille s’exécute en fin d’hiver

-         son but est de faire émettre de nouvelles branches, le plus près possible de la charpente

-         dépalisser les plus vieux rameaux , les supprimer et les remplacer par des plus jeunes

-         suivre les charpentières et couper chaque coursonne  (ramification qui a porté les fleurs) à trois yeux sans créer de fourche et au dessus d’un œil situé sur le côté ou sous la branche

-         réduire le prolongement (dernière ramification) de 1/3 de sa longueur

 

    Taille des rosiers grimpants :

 

Elle s’apparente beaucoup à celle des rosiers nains, et on doit différencier les variétés grimpantes des sarmenteuses.

 

  Rosiers grimpants

 

La taille doit s’effectuer juste après la floraison (en juillet-août) en coupant au dessus de la deuxième ou troisième feuille.

 

  Rosiers sarmenteux

-         la taille s’exécute de suite après la floraison afin de faire émettre rapidement des jeunes rameaux aptes à fleurir l’année suivante.

-         dépalisser les plus vieux rameaux et les supprimer au pied.

-          remplacer par des plus jeunes laissés intacts.


    Taille des rosiers couvre-sols :

 

Elle est inutile chez ce type de rosier, destiné à produire de nombreuses et longues branches. Avec le vieillissement, il faudra renouveler les rameaux les plus anciens par défourchage.

 

        Suppression des fleurs fanées

 

Le renouvellement des fleurs des rosiers remontants est favorisé par cette opération qui consiste :

-         chez les buissons à réduire la tige à la troisième feuille en dessous de la fleur fanée

-         chez les polyanthas et floribundas à la deuxième feuille sous l’inflorescence, aussitôt après la floraison

 

        Autres interventions

 

    Arrosage :

Arroser aux pieds des plantes, pour éviter le développement des maladies cryptogamiques, par exemple avec des goutteurs fournissant une moyenne de 8 litres d’eau par m²/jour.

 

 

    Désherbage :

Appliquer un désherbant antigerminatif (Dichlobenil) au printemps, sur terrain propre.

 

    Fertilisation :

Apporter une alimentation régulière et équilibrée (une trop forte fertilisation azotée les rend sensibles aux maladies) : 50 à 60 g au m² d’un engrais type Nitrophoska complété par 15 à 20 g au m² de sulfate de chaux et de magnésie qui évite les carences.

 

    Protection contre le froid :

Le rosier n’est pas, à priori, une plante gélive, mais deux parties redoutent le froid :

-         les jeunes bourgeons, c’est pourquoi il ne faut pas tailler trop tôt

-         les bourrelets de greffe qui seront protégés, des grands froids, par un buttage hivernale

 

        Traitements phytosanitaires

 

    Ravageurs :

 

DEGATS

REMEDES

Araignées rouges

Feuillage prenant une teinte plombée

Traitement avec : Dicofol

Pucerons

Jeunes pousses se développant anormalement

Traitement avec : des Pyrétrinoïdes

Otiorrhynques

Encoches autour du limbe et racines dévorées par des vers blancs

Traitement avec : Carbofuran

Tenthrèdes

Feuilles dévorées par des chenilles

Traitement avec : Phosalone

Mineuses

Petites galeries dans l’épiderme des feuilles

Traitement avec : Cyromazine

Tordeuses

Feuilles recroquevillées maintenues par quelques fils

Traitement avec : des Pyrétrinoïdes

 

    Maladies cryptogamiques :

 

 

DEGATS

REMEDES

Taches noires

Taches rondes brun-noir

Traitement avec : Mancozèbe

Oïdium

Présence d’un feutrage blanc sur les feuilles et les boutons

Traitement avec : Dinocap

Rouille

Pustules oranges sur les feuilles

Traitement avec : Bitertanol

Chancres

Nécroses sur les tiges surtout sur les chicots et les tailles mal faites

 Couper et brûler les parties malades + mastic cicatrisant

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 22:47

ENTRETIEN DES HAIES

 

Pour les haies constituées de plusieurs espèces les soins seront identiques à ceux des arbustes. Par contre pour les haies taillées, deux interventions sont beaucoup plus exigeantes : d’une part la taille qui doit être exécutée avec une minutie pour que la haie garde son aspect soigné ; d’autre part les traitements phytosanitaires, car, du fait de la monospécificité, les dégâts se propageront beaucoup plus rapidement.

 

1 – La taille

-         sa régularité conditionne l’aspect dense et touffu

-        en règle générale, une coupe annuelle est suffisante, mais elle est utilement renouvelée chez certains végétaux de pousse rapide.

-        pour une première taille :

▪ placer des repères (jalons) dans l’alignement de la taille

▪ débuter par les côtés, de bas en haut, en maintenant l’outil bien à plat pour ne pas créer de creux.

▪ reculer régulièrement, pour vérifier en un coup d’œil la planéité et rectifier immédiatement les erreurs.

▪ attacher un cordeau aux jalons pour avoir un guide de niveau (attention il fléchit toujours un peu au milieu).

▪ placer un échafaudage grand et stable. Ce travail peut semblé long, mais la sécurité et l’efficacité s’en trouvent améliorées.

▪ travailler avec l’outil bien à plat et évacuer les déchets au fur et à mesure car ils sont inesthétiques et gênent la coupe.

 

2 – Epoque de taille

 

Printemps

Euonymus, Eleagnus, Ligustrum, Prunus lauro-cerasus

Eté

Buxus, Chamaecerasus

Automne

Cupressocyparis, Ligustrum, Taxus, Thuya

Hiver

Carpinus, Cupressus, Berberis thunbergii

 

Végétaux gagnants à être taillés deux fois :

Berberis

Chamaecerasus

Ligustrum

 

3 –Autres interventions

 

▪ Désherbage

Au printemps, éliminer les adventices par un sarclage, ou par l’application d’un désherbage à absorption foliaire, en prenant toutes précautions pour ne pas atteindre les végétaux cultivés.

Additionner un antigerminatif pour conserver le sol propre.

 

Irrigation

Pour assurer une belle végétation, irriguer régulièrement 20 à 30 litres d’eau par pied tous les deux ou trois jours.

Une solution efficace consiste à placer au pied de la haie une rampe polyéthylène basse densité avec des goutteurs (2 litres/heure).

 

▪ Fertilisation

Comme tous les arbustes, les végétaux constituants la haie ont besoin d’être fertilisés.

Apporter chaque année, au printemps, 60 g par mètre d’un engrais type Nitrophoska.

 

4 – Traitements phytosanitaires

 

 

Ravageurs

Dégâts

Remèdes

Acariens
Cyprès, thuya

Brunissement du feuillage

Dicofol

Otiorrhynque

Laurier cerise, troëne

Encoches autour du limbe et petits vers blancs sur les racines

Carbofuran

 

 

Maladies cryptogamiques

Dégâts

Remèdes

Oïdium
Laurier cerise

Tâches blanchâtres avec limbe gaufré puis perforé

Dinocap

Brunissure des aiguilles

Chamaecyparis, cyprès, thuya

Dessèchement et brunissement des rameaux

Mancozèbe

 

 

 

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 22:43

ENTRETIEN DES GAZONS

 

1 – Calendrier d’entretien

Son implantation conditionne la qualité de la pelouse, mais c’est sans conteste son entretien régulier et soigné qui assure sa valeur esthétique. En étudiant le calendrier d’entretien annuel ci-dessous, on constate que les postes les plus importants sont : la tonte, l’arrosage et la fertilisation.

 

 

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

TONTE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DECOUPE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ARROSAGE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FERTILISATION

 

 

1

 

 

2

 

 

 

 

 

 

SCARIFICATION

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AERATION

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DESHERBAGE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TRAITEMENTS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1      Apport en une fois des engrais à « libération lente »

2     Apport fractionnés dans le cas « d’engrais classiques »

 

2 – Découpe des bords

 

Les graminées, par leurs rhizomes s’étendent sur le sol. Il est impératif de les maintenir à leur niveau primitif.

 

En ligne droite, tendre un cordeau et couper avec une bêche du côté extérieur.

 

 

En ligne courbe ce travail s’exécute à « l’œil » en agissant par petites touches jusqu’à obtenir l’arrondi désiré.

 

Eliminer l’excédent au piochon.

 

Pour les longueurs importantes, une machine équipée de couteaux verticaux est plus adaptée.

 

3 – La tonte

 

Régler la hauteur de coupe et la vitesse d’avancement en fonction de la hauteur de coupe du gazon : 1

 

Commencer par un bord en passant à cheval sur l’allée : 2

 

Revenir en sens inverse en reprenant 10 cm sur la partie coupée.

 

Débrayer les roues pour tourner afin de ne pas arracher l’herbe : 3

 

Eviter de projeter des déchets sur les massifs ou les allées.

 

Terminer en coupant les parties inaccessibles au rotofil.

 

Il existe différents types de tondeuses qui varient suivant la surface à tondre :

-         les tondeuses électriques poussées

-         les tondeuses thermiques poussées ou tractées

-          les tondeuses thermiques autoportées à lame rotative

-          les tondeuses thermiques autoportées à lame hélicoïdale

 

Le principe de la lame rotative est d’arracher le gazon par la vitesse de rotation alors que la lame hélicoïdale coupe (c’est le meilleur principe).

La fréquence de tonte varie suivant la saison. On tond plus souvent au printemps et à l’automne que l’été.

 

4 – L’irrigation

 

Deux moyens sont utilisables :

-         les arroseurs amovibles

-         les arroseurs intégrés qui représentent un investissement vite amortit si on prend en considération la main d’œuvre pour ce poste.

 

L’irrigation consiste à compenser, sur une surface donné, les pertes dues à l’évapotranspiration des plantes.

 

Elle est fonction :

-         de la texture du sol (en sol très filtrant, il faut arroser souvent et par petites quantités)

-         de l’évapotranspiration (pour compenser l’eau prélevée par le gazon)

-         de la hauteur de sol explorée par les racines (estimée à 15 cm) sachant qu’il faut éviter d’arroser superficiellement, ce qui rendrait la pelouse sensible à la sécheresse.

 

5 – La fertilisation

 

Elle est directement liée à la tonte et à l’arrosage, puisqu’à chaque coupe des éléments nutritifs sont exportés et que le passage de l’eau dans le sol entraîne un certain lessivage.

 

Apport de fumures phosphatées et potassiques

Bien retenues par le complexe argilo-humique, elles sont sans difficultés épandues en une seule fois à l’automne ou en fin d’hiver.

 

Apport de la fumure azotée

Non retenue par le complexe argilo-humique dès qu’elle est minéralisée, l’azote doit être apporté au fur et à mesure des besoins de la plante. Le fractionnement à raison d’une fois par mois, de mars à août, est donc indispensable.

 

6 – La scarification

 

Les rhizomes des graminées forment un feutre épais diminuant l’efficacité des arrosages et de la fumure.

Le scarificateur (appareil muni de dents verticales) incise le tapis facilitant ainsi irrigation et fertilisation.

 

Cette opération s’effectue au printemps avec des appareils automoteurs.

 

7 – L’aération

 

Les sols subissant des piétinements intensifs (terrains de sport) deviennent rapidement asphyxiants.

 

L’aérateur, appareil muni de cuillères, extrait des carottes de terre qu’il récupère dans un bac. Le sol, décompacté, présente ensuite des perforations où les racines se développent plus facilement.

 

Ce travail, réalisé au printemps, est complété par un terreautage ou un sablage.

 

Le matériel utilisé est automoteur ou porté par un tracteur suffisamment puissant.

 

8 – Le désherbage

 

Malgré une préparation minutieuse, des mauvaises herbes ne tarderont pas à apparaître dans la pelouse.

 

Les annuelles une fois coupées finissent par disparaître, il n’en est pas de même des vivaces (pissenlit, plantain ; pâquerette, trèfle).

 

Appliquer méthodiquement un désherbant sélectif (2.4D, M.C.C.P, M.C.P.A).

 

Effectuer ce traitement en période de végétation (printemps) uniquement sur des gazons bien implantés.

 

Choisir une journée tempérée et sans vent.

 

Prendre toutes précautions pour ne pas atteindre les cultures voisines.

 

9 – Le roulage

 

Le passage régulier du rouleau permet de favoriser le tallage du gazon, ce qui améliore la densité des graminées.

 

 

10 – Les traitements antiparasitaires

 

Un certain nombre de précautions empêchent l’apparition des maladies dans les gazons :

-         éviter les excès d’humidité

-         conserver un ph neutre ou alcalin

-         assurer une végétation régulière

-         utiliser des variétés résistantes

 

▪ Mousse

Inutile de traiter la mousse sans remédier à la cause de son apparition.

-         excès d’eau (drainer)

-         ombre importante (dégager les frondaisons trop basses)

-         excès d’acidité (apporter un engrais contenant de la chaux)

-         appauvrissement du sol (fertiliser)

 

Appliquer à la main 40 g de sulfate de fer au m² lorsque le sol est réchauffé (fin avril), puis après quelques temps, éliminer au râteau la mousse grillée et effectuer un semis de regarnissage dans les surfaces vides.

 

 

DEGATS

REMEDES

▪Ravageurs

Vers blancs

(larves de hannetons)

Vers gris

(larves de noctuelles)

Tipules

Taupins

Les plantes, généralement coupées au niveau du collet, flétrissent.

Présence dans le sol de vers blancs, gris ou jaunes.

Traitements avec :

Carbofuran

 

Taupes

Elles creusent des galeries dont les déblais forment des taupinières inesthétiques et très gênantes pour tondre.

Appâts empoisonnés dans les galeries avec :

Alphachloralose

 

▪Maladies cryptogamiques

DEGATS

REMEDES

Fil rouge (Corticum)

Limbe desséché et présence de filaments rouges

Traitement avec :

Iprodione

Fusarium

Taches circulaires marrons et blanches au centre

Traitement avec :

Iprodione

Fenarimol

Helminthosporiose

Lésions brunes à centre gris-noir sur les feuilles.

Traitement avec :

Iprodione +

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 22:39

ENTRETIEN DES ARBRES

 

Il est parfaitement inutile, sauf pour des raisons de sécurité, de vouloir couper les branches d’un arbre.

La plus élémentaire des précautions consiste à choisir, lors de l’étude des plantations, des arbres proportionnés à la surface du jardin. Ainsi on évitera les interventions traumatisantes et les coupes disgracieuses, foyers de développement des maladies.

 

1 – Expertise d’un arbre

Tout arbre mérite un minimum de réflexion avant de choisir le type d’intervention. On distingue trois grandes parties :

 

Le système racinaire : proportionné à la partie aérienne.

Le tronc : se ramifie à une certaine hauteur pour former la couronne.

Le houppier : constitué par les ramifications qui portent le feuillage.

 

    Evaluation de l’âge

Lecture des cernes

Une coupe de tronc permet de découvrir un nombre de cercles qui correspond à l’âge de l’arbre.

 

    Evaluation du stade de développement

 

1 – Architecture initiale             2 – Formation du houppier

 

3 – Renouvellement des unités       4 - Sénescence

 architecturales

 

2 – Taille

    Taille de formation

Consiste à supprimer certains rameaux afin de déterminer le nombre et la position des charpentières.

 

   Taille de réduction

Consiste à raccourcir la longueur des branches pour rééquilibrer l’arbre.

Exécuter ce travail pendant le repos végétatif.

Couper en prenant la précaution d’inciser d’abord le dessous pour ne pas arracher l’écorce.

Mastiquer les coupes importantes.

 

Couper juste au dessus d’une ligne joignant           La cicatrisation est nette

la ride au col

 

     Taille d’éclaircie

Consiste à éliminer les branches du houppier les moins bien placées, en conservant la silhouette générale, afin de mieux éclairer le cœur de l’arbre.

 

Il faut aérer le centre de la ramure en supprimant les branches, à partir d’une fourche et en ôtant systématiquement les rameaux   verts sur certaines variétés panachées (Acer negundo).

 

 

3 – Soins aux blessures

Les soins consistent à éliminer les parties abîmées et à protéger rapidement les plaies.

 

Dans le cas ou seul le cœur est atteint, la sève continue de circuler sous l’écorce.

Après avoir cureté la zone pourrie, badigeonner d’un produit protecteur fongicide et renforcer la partie creuse par des tiges filetées.

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 22:29

 

HABILLAGE ET TAILLE

 

Avant leur plantation, les végétaux livrés à racines nues sont examinés. En règle générale, on pratique une coupe de rafraîchissement au niveau des racines, c’est l’ « habillage ». on crée alors un déséquilibre qui doit être compensé par la « taille » du système aérien.

 

 

        L’habillage

 

Il s’agit de supprimer toutes les parties endommagées lors de l’arrachage (lutte contre les pourritures) tout en favorisant l’émission des radicelles.

-          Procéder avec un sécateur bien affûté pour obtenir des coupes franches.

-          Enlever systématiquement toutes les portions altérées ou cassées au ras de l’intersection.

-          Rafraîchir quelques centimètres au-dessus des coupes meurtries ou éclatées par la bêche.

-          Eviter de supprimer le « chevelu » car ces radicelles fourniront rapidement l’eau indispensable à la plante.

 

      La taille

 

Le déséquilibre crée, au niveau racinaire, par l’habillage doit être compensé par une réduction du système aérien, la reprise en sera d’autant mieux assurée.

 

-      Utiliser un sécateur parfaitement tranchant en tenant son côté lame (coupant) vers la partie de branche restante et la contre-lame vers celle qui sera supprimée 1.

-      Proportionner le nombre et la longueur des rameaux aux racines restantes.

-      Donner une forme se rapprochant de la silhouette naturelle de l’arbre (ronde, pyramidale, etc.)

-      Conserver cinq à six branches bien réparties autour du tronc.

-      Couper perpendiculairement à la branche, à environ 5 mm au dessus de l’œil tourné vers l’extérieur 2, afin d’éviter de créer des parties non irriguées qui vont se dessécher 3.

 

      La taille de formation

 

Elle consiste à raccourcir certaines branches au profit des autres de façon à mener l’arbre ou l’arbuste vers la forme souhaitée.

                                                                                          

-          Pour les formes à axe, élancées ou pyramidales, les branches seront coupées assez court pour former un fuseau autour de la flèche qui ne devra surtout pas être supprimée.

-        Pour les formes rondes ou étalées, les branches seront coupées plus longues pour former une boule et la flèche pourra être coupée pour évaser l’arbre à la hauteur voulue.

-        Les arbustes à fleurs seront raccourcis suffisamment bas pour que les jeunes branches forment une touffe vigoureuse et florifère.

-        Les arbustes persistants ne subiront qu’un épointage réduit car ils sont destinés à donner rapidement du volume au jardin. Leur vente soit en motte, soit en container évite une mutilation du système radiculaire et permet de les laisser en l’état lors de leur plantation.

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 22:24
TUTEURAGE ET HAUBANAGE

 

Le tuteurage et l’haubanage sont des opérations essentielles en entreprise de jardins, principalement pour les espèces offrant un volume important (résineux, arbres d’alignement).

Un « ancrage » soigné au sol est l’assurance d’une bonne reprise et d’un développement rapide de l’arbre le mettant à l’abri des accidents culturaux (vents violents, neige, grêle, oiseaux).

 

 

      Le tuteurage

 

-          Choisir un tuteur (châtaignier, acacia) proportionné au végétal.

-          Le présenter dans le trou en maintenant l’arbre contre lui, le collet juste au niveau du sol, tracer une marque sous les premières branches et les scier.

-          L’enfoncer fermement, verticalement.

-          Planter en s’assurant de sa bonne place entre le vent dominant et le tronc.

-         Poser deux colliers en prenant soin de ne pas endommager l’écorce.

 

 

      Le haubanage

 

Un arbre ou un conifère livré en mottes ou en container ne peuvent être tuteurés sans risquer de les endommager. Un système de haubans est à prévoir.

-      L’arbre étant planté, attacher un collier au tronc, en le protégeant, au 2/3 de sa hauteur.

-      Enfoncer trois piquets solides à 3 m de distance, divisant la circonférence en trois parties égales (règle des 3 fois 3).

-      Leur fixer trois fils de fer, reliés au collier, en plaçant un tendeur sur chacun.

-      L’opération terminée, le végétal est parfaitement vertical et son ancrage bien tendu.

 

 

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